Au cœur du chantier scientifique de La Bible en ses Traditions, sœur Marie-Reine, que vous connaissez bien, a accueilli les assistants dans son bureau. Elle y poursuit la rédaction de notes — surtout archéologiques, ces derniers temps. Autour d’elle, chacun apporte ses compétences et, en mettant du cœur à l’ouvrage, contribue à la recherche, à l’enrichissement des notes, à l’affinement et l’harmonisation des traductions, ou encore à la diffusion du projet.

Pauline Micos — Lettres classiques, philosophie antique et traduction latine
« Je viens du Gers et j’ai fait mes études à Toulouse puis à Paris — en gardant mon accent. Passionnée par les lettres classiques et la philosophie antique, en particulier Platon, j’aime traduire, transmettre, écouter et apprendre. Je passe beaucoup de temps à méditer, écrire, discuter, et je nage ou danse quand j’en ai le loisir.
Après des études de lettres classiques (prépa A/L à Fermat puis ENS), j’ai enseigné trois ans dans le secondaire avant de prendre une année de disponibilité pour travailler à la BEST, ou plutôt y revenir : j’avais participé en 2019-2020 aux révisions éditoriales, au lancement de Bibleart et à la traduction d’une partie de la Genèse depuis la Vulgate, ainsi qu’à quelques notes de philosophie.
Cette année, je révise et finalise la traduction du Psautier, toujours depuis le latin, et je me consacre aussi à l’écriture et au dessin dès que le reste de mes activités me le permet.
Ce qui me plaît dans la BEST ? L’ambition un peu folle du projet, l’interdisciplinarité, l’attention portée à la traduction et au renouvellement de la langue française, et le soin donné à la réception du texte biblique — un travail énorme mais passionnant.
Baptiste Henrat — Histoire, histoire de l’art et iconographie des Évangiles
« Je termine des études en histoire (Sorbonne-Université) et en histoire de l’art (École du Louvre). La participation au projet d’édition numérique la BEST est l’occasion de les mettre en pratique, afin de me diriger vers les concours de la conservation des musées.
Je suis chargé d’enrichir et structurer la partie « arts visuels » dans les notes qui portent sur des épisodes des Évangiles, choisis à partir d’un type de livre diffusé à la fin du Moyen-Âge, la Biblia Pauperum. Pour ces scènes de la vie de Jésus, j’essaye de retracer l’évolution de l’iconographie, puis de donner quelques commentaires d’histoire de l’art à partir d’œuvres jalons, de leurs premières représentations antiques à aujourd’hui. Je propose aussi des rapprochements entre Nouveau et Ancien Testament, ce que l’on appelle la typologie, présente à chaque page de la Biblia Pauperum.
C’est une manière de remettre en lumière des travaux souvent oubliés — par exemple la somme de Louis Réau ou le Lexikon der christlichen Ikonographie — et de retracer l’implication constante des arts dans la pensée de l’Écriture, jusqu’à aujourd’hui.
Ce qui me plaît dans la BEST ? Comme lecteur, la clarté donnée aux différentes traditions textuelles ; comme contributeur, la possibilité de travailler dans la même semaine sur des questions d’arts visuels, de traduction ou d’histoire de l’édition. »
Victoria Chaubet — Histoire de l’art byzantin et notes liturgiques
« Depuis plusieurs mois, je travaille à l’enrichissement des notes liturgiques associés aux icônes. Étudiante en Master d’histoire de l’art, ce travail me permet d’approfondir mes recherches menées dans le cadre de mon mémoire consacrés aux représentations du Christ dans l’art byzantin.
Ce qui m’attire particulièrement dans la BesT, c’est l’échange entre les différentes disciplines – philologie, théologie, histoire de l’art. La BesT constitue un véritable lieu de convergence intellectuelle. C’est un espace riche et vivant où l’on rencontre des esprits passionnés qui ne cessent d’élargir les perspectives de réflexion.»
Fanny Durst — Assistante en communication
« Depuis mon arrivée, je veille à ce que le chantier ne reste pas caché derrière ses échafaudages. Mon travail consiste à élargir la communication vers le grand public, nos partenaires et le monde universitaire. Le projet m’enthousiasme. Je suis, en particulier, touchée par sa générosité : rendre accessible au plus grand nombre des trésors de connaissance et d’érudition. Participer à la transmission de ces savoirs académiques me remplit de joie.
Ce rôle n’est pas si éloigné de mon métier d’enseignante à Strasbourg, que j’ai mis entre parenthèses pour quelques mois : éveiller la curiosité, transmettre des connaissances et donner des outils pour réfléchir et être « chercheur de vérité ». Les études d’histoire que j’ai suivies, il y a une quinzaine d’années, m’ont appris à apprécier la complexité des sources et la diversité des interprétations. C’est cet esprit que je retrouve dans la BEST. »
