Aux vignerons individuels que sont nos collaboratrices et nos collaborateurs se joignent des programmes ou des institutions amies, pour nous aider à construire notre cathédrale biblique
Partenariats scientifiques
Barbara Cassin, de l’Académie française, a relancé notre collaboration au sein de son programme « Les intraduisibles des trois monothéismes ». Déjà associé à ce programme à ses débuts, fr. Olivier-Thomas Venard a participé activement au séminaire de juillet à la fondation des Treilles, qui réunissait une quinzaine de spécialistes des trois traditions juives, chrétienne et musulmane.
Le partenariat avec l’European Research Project GraphEast, dirigé par Estelle Ingrand-Varenne (CSCM, Poitiers) a permis à deux jeune universitaires stagiaires de mettre en ligne de plus de 70 inscriptions bibliques médiévales, issues du corpus établi par Robert Favreau.

Ce fut un plaisir, début juin, de rendre visite à l’équipe au travail pour relever des centaines d’inscriptions sur la seule façade du Saint-Sépulcre (si, si, regardez de près, en lumière rasante…).


Les perspectives de plusieurs collaborations structurantes ont marqué cette année. Le fr. Stéphane Milovich, ofm président du Saint-Sépulcre et directeur du Musée Terra Sancta, travaille avec nous à l’intégration dans nos annotations d’objets du trésor photographiés en haute qualité. Nous espérons en offrir les premiers résultats dans les mois à venir
Associé à la BEST depuis ses origines, l’abbé Alexis Leproux, désormais vicaire épiscopal à Marseille pour les relations méditerranéennes, est venu en février nous proposer un partenariat dans le cadre du projet Mar Yam – MED 25 Bel Espoir.
Artistes et historiens de l’art
Depuis ses débuts, la BEST a fait le pari d’un dialogue fécond entre les arts, les sciences humaines et la théologie. L’oratorio Syllabes divines, commande exceptionnelle à trois compositeurs de renom — Gad Barnéa (hébreu), Michel Petrossian (grec) et Thierry Escaich (latin) — fut une étape marquante, unissant musique, langues bibliques et spiritualité contemporaine.
Ces derniers mois encore, de nombreuses collaborations artistiques sont venues nourrir notre réflexion et enrichir nos contenus visuels et sonores. En plus de Roberto Mangú (dont le Cœur émeraude illumine ce post), plusieurs artistes nous ont rejoints :
- Bernard et Almine Ruiz Picasso ont autorisé l’usage de plusieurs œuvres de leur illustre grand-père en lien avec l’Écriture.
- Le jeune peintre Marc Helly nous a confié son chemin de croix néocubiste, prochainement intégré à nos annotations.
- La veuve du peintre franco-russe Sergey Chepik nous a très aimablement transmis des photographies de ses compositions religieuses les plus spectaculaires, notamment celles de la cathédrale Saint-Paul de Londres, qui vont peu à peu intégrer notre bible.

Nous avons également noué un partenariat précieux avec l’artiste hongrois-américain Balage Balogh, dont les aquarelles de reconstitutions de sites archéologiques célèbres sont mondialement reconnues. Plusieurs d’entre elles seront bientôt accessibles dans nos notes de topographie historique.
Nous enrichirons nos pages d’art populaire grâce à l’accord donné par Jack Giacaman, de la célèbre famille de sculpteurs sur bois d’olivier tourné de Bethléem, pour intégrer ses œuvres — crèches et très inventives scènes de la vie du Christ — qui témoignent d’une tradition vivante de la foi chrétienne dans la Palestine d’aujourd’hui.
Enfin, nous ne désespérons pas d’intégrer aussi quelques uns des plus beaux vitraux du très regretté Henri Guérin, et que nous a promis sa fille, curatrice de son atelier …
Tout récemment, plusieurs de nos interlocuteurs dans le Groupe privé de BibleArt sur Facebook se sont mis à nous proposer l’exégèse de chefs d’œuvre d’histoire de la peinture ou de l’iconographie liturgique : c’est un dialogue fécond entre lecteurs et transmetteurs de la Bible qui se met ainsi en place !
Sentez-vous invité à y participer !